
L’impression 3D, autrefois réservée à la recherche ou au prototypage très spécifique, s’ouvre aujourd’hui à de nouveaux usages industriels. Les matériaux sont plus performants, les procédés plus fiables, et les imprimantes deviennent à la fois plus accessibles et plus précises.
Alors, l’impression 3D est-elle devenue une solution viable ?
Chez Technec, notre réponse est nuancée : non elle ne remplace pas l’usinage ou la fonderie par exemple, mais oui elle constitue une solution d’optimisation, notamment en phase de prototypage et pour certaines petites séries techniques.
Dans notre bureau d’études, nous utilisons l’imprimante 3D pour concevoir et tester rapidement des pièces sur-mesure, gagner en productivité et repousser certaines limites des méthodes et moyens « traditionnels. »
À quoi sert une imprimante 3D dans un bureau d'études ?
Une imprimante 3D permet de fabriquer des objets couche par couche, à partir d’un fichier numérique généralement issu de la CAO (Conception Assistée par Ordinateur). Contrairement aux autres techniques de production, comme l’usinage, elle permet de produire rapidement une pièce physique sans outil spécifique.
Pour un bureau d’études, cette technique est devenue un atout pour plusieurs raisons :
Réaliser des prototypes fonctionnels.
Valider rapidement un design, une idée, une solution.
Tester une forme ou un assemblage innovant et complexe.
Produire des pièces techniques spécifiques en petite série.
Pourquoi Technec utilise l'impression 3D ?
L’intégration d’une impression 3D dans notre méthode de travail permet d’offrir à nos clients des solutions rapides, souples et économiques.
Voici les principaux bénéfiques
- Personnalisation : l’impression 3D permet de concevoir des formes complexes voire impossibles à obtenir par usinage ou moulage. Cela permet d’avoir des pièces et des designs innovants, pensés sans contraintes d’outillage.
- Gain de temps : le délai entre la conception et la fabrication est considérablement réduite. Une pièce peut être imprimée en quelques heures, là où une fabrication classique prendrait plusieurs jours entre la commande des matières, le traitement, l’usinage, etc.
- Coûts réduits : pas besoin de moules, de gabarits, etc. cela permet de fabriquer et de tester plusieurs versions, sans dépasser le budget du client.
- Moins de gaspillage : une imprimante 3D utilise uniquement la matière nécessaire pour fabriquer la pièce. Il y a donc peu de perte, contrairement à l’usinage.
- Flexibilité : sans revoir tout le processus de fabrication il est possible de modifier un élément, ajouter ou intégrer une nouvelle fonction à la pièce fabriquée.
Impression 3D pour les bureaux d'études : les types de production adaptés
Rappelons que l’impression 3D n’est pas une solution universelle qui répond à tous les besoins industriels. Elle a ses limites, cas d’usage, et est complémentaire aux autres technologies.
Pour les petites et moyennes séries qui nécessitent la production de volumes limités ou de pièces spécifiques, l’impression 3D est particulièrement pertinente. Elle permet de :
Tester un produit avant d’engager une production plus conséquente.
Répondre rapidement à une demande ponctuelle.
Produire sans investir dans des moules ou des outils spécifiques.
Valider une conception avant l’industrialisation.
Pour les grandes séries qui nécessitent des productions importantes (quantité élevée, forte cadence…), les procédés classiques comme la fonderie, l’usinage ou la tôlerie conservent l’avantage. Effectivement, ils sont plus rapides et plus rentables sur le long terme.
Exemple d'application chez Technec
Récemment, un client nous a contactés pour valider la conception d’une pièce technique à intégrer dans un système plus complexe. Avant d’engager une production à grande échelle, il souhaitait tester la forme initiale, vérifier l’ergonomie et s’assurer que certaines dimensions étaient cohérentes avec l’usage.
Nous avons donc proposé une modélisation 3D, puis imprimé un prototype en quelques heures. Cela a permis au client de valider rapidement son besoin, de tester plusieurs versions et de corriger certains détails techniques avant de se lancer dans un investissement plus important.
Grâce à cette démarche :
- Le délai global du projet a été réduit.
- La qualité a été améliorée.
- Les coûts de développement ont été optimisés.
Cet exemple d’application est de plus en plus courante, notamment dans les secteurs industriels et mécaniques, où chaque millimètre compte.

Vers une adoption plus large de l’impression 3D ?
Dans ce contexte, on pourrait penser qu’il est indispensable d’avoir sa propre machine en interne. Chez TECHNEC, nous avons fait un autre choix : collaborer avec des partenaires spécialisés et experts, afin de proposer la bonne technologie au bon moment.
Cette approche nous permet de rester agiles et objectifs :
Nous choisissons la technologie la plus pertinente selon la pièce à produire (impression résine, métal…).
Nous adaptons notre accompagnement en fonction des contraintes techniques du client : type de matière, délai, exigence de finition ou de résistance.
Nous évitons de “pousser” systématiquement l’impression 3D là où d’autres procédés sont plus adaptés (usinage, fonderie, tôlerie…).
Autrement dit, l’impression 3D n’est pas une fin en soi, mais un outil à part entière dans bureau d’études.
Nous l’activons lorsqu’elle permet un réel gain de temps, de coût, ou d’efficacité. Et quand elle n’est pas la meilleure solution ? Nous le disons aussi, en toute transparence.
Et demain ?
L’impression 3D s’impose comme une technologie complémentaire et stratégique dans le paysage industriel actuel. Chez Technec, nous restons attentif à son évolution, tout en gardant une approche pragmatique : l’impression 3D est utilisée uniquement si elle est pertinente pour le projet.
Dans notre bureau d’études, nous utilisons l’impression 3D comme un outil parmi d’autres, lorsque cela a du sens. Vous avez un projet nécessitant de tester ou de produire une pièce avec une imprimante 3D ?
Nous vous aidons à améliorer votre quotidien au travail. Contactez-nous, nous sommes disponibles : contact@technec-be.com